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اخبار مترجمة :L’US Air Force va-t-elle concevoir un nouveau chasseur léger furtif pour remplacer le F-16 ?

Ces derniers mois, la communication de l’US Air Force, au sujet de son évolution et de ses grands programmes industriels, peut sembler confuse, et même, parfois fébrile, alors que le Pentagone estime désormais que les risques de conflits sont bien réels, dans le Pacifique avec la Chine et la Corée du Nord, au Moyen-Orient face à l’Iran, et en Europe, contre la Russie, sur un calendrier potentiellement raccourcie.

Après avoir suivi, jusqu’il y a peu, une trajectoire relativement conforme à ce qu’elle a été ces trente dernières années, avec des programmes très ambitieux et onéreux, sur des calendriers à rallonge par manque d’enjeux, elle montre, aujourd’hui, un certain empressement pour revenir vers un modèle plus raisonnable, cherchant à améliorer l’efficacité du rapport investissement / potentiel militaire déployé.

Ainsi, depuis quelques mois, la question de la masse, longtemps reléguée au second plan face à la technologie, s’est à nouveau imposée au sommet de ses priorités. C’est dans ce contexte que le général David W. Alvinn, le chef d’état-major de l’US Air Force, a présenté, à la surprise de tous, une étude concernant un éventuel nouveau chasseur monomoteur furtif américain, conçu pour remplacer efficacement le F-16, à l’occasion de la Global Air and Space Chiefs Conference, de Londres, le mois dernier.

Le général Alvinn, chef d’état-major de l’US Air Force, évoque la possibilité de développer un chasseur léger furtif pour remplacer le F-16

À cette occasion, le général Alvill a, en effet, présenté les résultats d’une étude préalable, concernant la possibilité, pour l’US Air Force, de s’équiper, aux côtés du F-35A, du chasseur de 6ᵉ génération, du programme NGAD, et des drones de combat, d’un autre modèle d’avion de combat piloté, plus économique et plus léger que le F-35, destiné à remplacer, dans le nombre comme dans la philosophie, le F-16.

F-16 Us Air Force

Avec Plus De 860 Appareils En Parc, Le F-16 Représente Toujours La Plus Importe Flotte De La Chasse Américaine.

Il convient, ici, de ne pas donner trop d’importance au visuel diffusé en illustration principale, présentant ce qui pourrait apparaitre comme le fils naturel du F-35 et du F-16, mais davantage de s’attacher aux raisons évoquées par le chef d’état-major de l’Us Air Force, pour justifier de cette étude préalable.

Selon lui, l’appareil pourrait efficacement compléter l’arsenal aérien américain, pour remplacer le F-16 qui reste, à ce jour, le modèle le plus largement employé dans la plus importante force aérienne de la planète.

Plus économique à l’achat, et surtout à la mise en œuvre que le F-35A, l’appareil pourrait alors permettre à l’USAF de retrouver une masse qui lui fait défaut, même s’il ne sera pas taillé pour être engagé sur certains théâtres, comme autour de Taïwan, n’ayant pas l’allonge et la capacité d’emport pour cela.

En revanche, concernant les théâtres plus comprimés, comme en Europe ou en Corée du Sud, ou moins intense, comme au Moyen-Orient, l’appareil furtif apporterait le regain de masse permettant de contenir l’évolution des menaces, et surtout d’être potentiellement, capable de répondre simultanément à plusieurs d’entre elles, un scénario loin d’être fantaisiste désormais.

L’US Air Force veut reprendre la main sur ses programmes industriels et sur la construction de sa flotte de chasse

Pour cela, et sachant que ses moyens budgétaires sont peu susceptibles d’évoluer massivement dans les années à venir, l’US Air Force a entrepris une profonde réflexion, faisant fi des paradigmes appliqués pendant ces 30 dernières années.

Intervention du général Alvinn lors de la Global Air and Space Chiefs Conference 2024

Cette réflexion, qui vise à déterminer la position optimisée et cohérente des curseurs concernant la masse et les capacités technologiques, est certainement engagée depuis plusieurs années, mais de manière discrète, en partie sur la base des idées avancées par le Dr Roper lorsqu’il présidait aux acquisitions de l’US Air Force.

En effet, par position personnelle, ou par calcul politique, le secrétaire à l’Air Force de l’administration Biden, Frank Kendall, a rapidement et radicalement rompu avec les paradigmes du Dr Roper, qui pourtant avaient séduit le général Brown, le prédécesseur du général Alvinn à la tête de l’USAF.

Pour autant, les déclarations qui se sont succédé récemment, semblent bien indiquer que l’USAF n’a pas, pour autant, abandonné ce modèle, il est vrai, très éloigné de celui suivi jusque-là.

C’est le général Alvinn qui décocha la première flèche, en juin 2024, en laissant entendre que le programme NGAD, jusque-là considéré comme intouchable, pourrait être remis en question, sur des questions budgétaires. Il est vrai que le programme suivait une trajectoire très ambitieuse et très onéreuse, Frank Kendall ayant même déclaré, non sans fierté, que chaque chasseur couterait plusieurs centaines de millions de $.

Programme Ngad Vue D'Artiste

Vue D’artiste Du Programme Ngad

Peu de temps après que le Secrétaire à l’Air Force a confirmé les menaces sur ce programme, plusieurs hauts responsables de l’USAF enfoncèrent le clou, en affirmant que la priorité aujourd’hui était donnée au développement des drones de combat, et en indiquant que l’objectif du programme NGAD pourrait être d’amener le prix du chasseur de 6ᵉ génération, au prix du F-35A.

Dès lors, la présentation des travaux d’étude concernant un chasseur monomoteur furtif plus économique et léger que le F-35A, susceptible de prendre le relais du F-16, semble parfaitement s’inscrire dans cette volonté des instances militaires de l’US Air Force, de reprendre la main sur leurs programmes, peut-être contre l’avis du Secrétaire à l’Air Force, ou, tout du moins, sans qu’il ait été pleinement inclus dans cette démarche.

Une menace potentielle sur l’engagement de l’USAF vis-à-vis du F-35A

Le fait d’avoir agi discrètement, pour l’US Air Force, n’est probablement pas uniquement lié à l’appétence du Frank Kendall pour la technologie et le programme NGAD. En effet, l’hypothèse évoquée à Londres par le général Alvinn, un chasseur monomoteur furtif conçu pour remplacer le F-16, aura certainement fait lever les sourcils de Lockheed Martin, le constructeur du F-35.

F-35A Us Air Force

L’us Air Force Doit Commander 1763 F-35A. Mais Les Couts De Possession Très Élevés De L’appareil Rendent Peu Probable Qu’un Tel Chiffre Soit Effectivement Atteint.

En effet, c’est bien le F-35A qui, initialement, devait permettre de remplacer la flotte de F-16, de A-10 ainsi que de F-15E de l’US Air Force, laissant au NGAD le soin de remplacer les F-22, et au F-15EX, celui de remplacer les F-15C.

Dès lors, en présentant un successeur potentiel désigné au F-16, qui ne serait pas le F-35A, l’US Air Force entame un bras de fer avec Lockheed Martin, en venant menacer l’engagement initial concernant les 1763 appareils qu’elle avait promis d’acquérir.

Ce n’est, là encore, pas la première fois que l’USAF tient ce type de position. En 2020, le général Brown avait déjà évoqué la possibilité de developper et d’acquérir, dans le cadre du programme NGAD, un chasseur plus léger et plus économique que le Lightning 2, précisément pour remplacer les F-16.

À cette époque, les services budgétaires de l’US Air Force avaient alerté sur la soutenabilité des couts de possession de l’avion de LM, à ce point élevés qu’il serait nécessaire, à l’Air Force, de ramener sa flotte à seulement 1000 appareils, pour respecter l’enveloppe budgétaire effectivement planifiée en 2035.

Depuis, cette alerte s’est étoilée, ou, tout du moins, a été discrètement tue par le Pentagone. Officiellement, en effet, le F-35A a un prix à l’heure de vol de 30 000 $, très proche des 25 000 $ visés par les objectifs initiaux de 2012. Cependant, ces prix sont exprimés en $ 2012, et atteignent désormais les 45 000 $ en $ 2024. Dans le même temps, le budget du Pentagone n’a cru que de 25 %, venant donc créer un déficit insoutenable pour l’US Air Force de 25 %, concernant cette flotte.

F-35A De L'Us Air Force

L’heure De Vol Du F-35 Dépasse Les 45000 $ Aujourd’hui, Selon Le Gao.

De fait, avec la même enveloppe budgétaire 2012 réactualisée en $ 2024, l’US Air Force n’est déjà plus en mesure d’acquérir que 1320 F-35A, ce sans compter les surcouts liés aux retards pris par le Block 4, et les évolutions successives que cela suppose pour les appareils livrés.

Si tant est que l’US Air Force vise effectivement à maintenir une flotte de 2000 chasseurs tactiques, dont deux cents NGAD et cent F-15EX, elle devra, pour rester dans son cadre budgétaire, tailler profondément dans sa flotte de F-35A, à raison de plus de 700 à 900 appareils, minimum, pour acquérir un chasseur qui, lui, respecterait l’objectif de 25 000 $ l’heure de vol, exprimés en $ 2024.

Or, même si Lockheed Martin venait à remporter, une nouvelle fois, un tel contrat, il est très improbable que l’US Air Force accorde à l’avionneur des clauses aussi favorables que celles qui sont aujourd’hui appliquées autour du F-35, et qui font de LM, le seul et unique maitre d’orchestre de cette flotte stratégique pour les États-Unis et ses alliés.

On imagine, dans ces conditions, que Lockheed Martin ne voit certainement pas d’un bon œil l’initiative de l’US Air Force, même si l’avionneur sera, d’ici là, déjà parvenu à s’imposer sur l’ensemble de son marché adressable international.

Le retour des thèses du Dr Will Roper soutenues par l’US Air Force

En tant que lecteur attentif de Meta-Defense, le nom du Dr Will Roper vous est certainement familier. Ce spécialiste de l’innovation technologique avait, en effet, développé des modèles industriels particulièrement novateurs, pour rompre avec la Loi d’Augustine, et redonner de la masse aux forces aériennes américaines et alliées, face aux évolutions géopolitiques et technologiques qui se dessinaient déjà de 2019 à 2021, lorsqu’il dirigeait les acquisitions de l’US Air Force pour l’administration Trump.

Dr Will Roper

Dr Will Roper, Lorsqu’il Dirigeait Les Acquisitions De L’us Air Force.

Baptisée Digital Century Series, en référence à la Century Serie des années 50, ce modèle s’appuyait sur la conception assistée par ordinateur, la simulation et surtout, sur la fin de deux piliers dogmatiques de la conception aéronautique miliaire, la polyvalence et l’évolutivité, pour restructurer entièrement le protocole industriel de l’US Air Force, afin de retrouver de la masse et l’ascendant technologique, à budget constant.

Selon ce modèle, l’abandon des contraintes d’évolutivité, d’une part, de polyvalence et de grande série, de l’autre, permettait de considérablement réduire les délais et les couts de conception et de construction des avions de combat, à un point tel qu’il était préférable et économique de créer plusieurs flottes spécialisées d’une durée de vie opérationnelle d’une quinzaine d’années, que de developper un unique chasseur polyvalent destiné à durer 40 ans, comme le F-35.

Cerise sur le gâteau, ce modèle devait permettre de redynamiser le paysage industriel aéronautique US, et donc de stimuler la concurrence, pour éviter de créer des hydres se partageant l’ensemble du gâteau, comme le sont aujourd’hui Lockheed, Boeing ou Northrop.

Ces mêmes paradigmes, notamment la durée de vie plus réduite des cellules, ont été évoqués par le général Alvinn dans sa conférence de Londres. Selon lui, l’évolutivité doit se concentrer sur l’évolutivité logicielle, et passer d’un modèle à l’autre de cellule, celles-ci devenant des enveloppes consommables, dissociées la réelle valeur ajoutée opérationnelle.

Général Brown

Le Général Charles Brown, Ancien Chef D’état-Major De L’us Air Force.

Or, l’évolutivité logicielle est beaucoup moins contraignante que l’évolutivité matérielle, et n’impose pas de devoir anticiper, outre mesure, dans la conception à l’instant même, des évolutions possibles d’ici à quinze ou vingt ans, car c’est tout simplement impossible à anticiper. Au mieux, les architectes logiciels peuvent-ils s’assurer de respecter les méthodes et design patterns les plus efficaces, au moment de la conception, pour optimiser son potentiel d’évolution à venir.

On voit donc transparaitre, dans les déclarations récentes des chefs militaires de l’US Air Force, un retour aux thèses du Dr Roper, probablement au détriment de Frank Kendall, qui s’était montré très critique, voire quelque peu condescendant, à leur sujet, lorsqu’il prit son poste en 2021.

Un appareil indispensable pour prendre le relais du F-16 sur la scène internationale

Au-delà de redonner de la masse à la flotte de chasse de l’US Air Force, le développement d’un véritable successeur au F-16 permettrait également aux États-Unis de résoudre un problème qui devient de plus en plus pressant désormais.

En effet, le F-35 est proche d’avoir atteint l’ensemble de son marché adressable, ayant été choisi par presque tous les pays membres de l’OTAN, et par les alliés éligibles dans le Pacifique. Les technologies embarquées par l’appareil étant considérées comme très sensibles, Washington refuse de l’exporter à de nombreux clients traditionnels de l’industrie aéronautique américaine, au Moyen-Orient, en Asie, en Afrique et en Amérique du Sud.

F-16V

Le F-16V Peine À S’imposer Comme Un Veritable Successeur Au F-16.

C’est ainsi que le Qatar, les Emirats Arabes unis ou encore, la Thaïlande, se sont vus refuser la possibilité d’acquérir le chasseur américain, provoquant certaines tensions avec le Département d’État au passage. Pour remplacer le F-35, les États-Unis proposent le F-16V et le F-15EX, sans toutefois déclencher de réelle appétence de la part des acquéreurs potentiels qui, pour l’heure, semblent davantage se tourner vers le Rafale français, voire le Gripen suédois, parfois même lorsque Washington fait le forcing pour placer ses appareils.

Quoi qu’il en soit, il est évident que le F-16V et le F-15EX, ne feront pas illusion longtemps, face aux évolutions des avions européens, et surtout l’arrivée des Boramae sud-coréens et Kaan turcs, qui promettent de proposer des rapports qualité-prix très attractifs. En outre, la Chine se montre de plus en plus volontaire sur le marché export, au-delà du JF-17 sino-pakistanais, avec le J-10C depuis peu, et le JF-31 qui semble se profiler.

De fait, faute de developper un réel successeur au F-16, les États-Unis risquent bien de perdre de très importantes parts de marchés dans les années à venir, et le pouvoir politique qui en découle, parts de marchés qui pourraient être très difficiles à reconquérir à l’avenir, venant menacer l’activité de l’ensemble de l’industrie aéronautique américaine, une fois la manne F-35 épuisée, ainsi que les leviers politiques et géopolitiques, qu’ils permettent d’actionner.

Un successeur au F-16, de 5ᵉ génération et furtif, ne manquerait pas, en revanche, de séduire ces nombreux clients, ce d’autant qu’il n’aurait aucune concurrence, en l’état des programmes internationaux, en particulier si celui-ci était développé rapidement, économique et retenu massivement par l’US Air Force.

Une trajectoire que la France et la Suède pourraient également suivre, au sein, ou à côté, du programme SCAF

Il n’aura pas échappé au lecteur de Meta-Défense, que ce modèle d’avion de combat furtif monomoteur, plus léger et économique que le F-35A, ressemble en tout point à l’appareil évoqué dans plusieurs articles, relatifs au développement d’un successeur au Mirage 2000 par la France, seule, ou en partenariat avec d’autres pays, notamment la Suède.

M2000-5F Mica

Dassault Avait Exporté Près De 290 Mirage 2000

En effet, un tel appareil pourrait s’appuyer très efficacement sur le marché international de Dassault aviation, reprenant les codes ayant fait, auparavant, le succès de la famille des Mirage. Rappelons, à ce titre, que c’est précisément le succès commercial et opérationnel des Mirage français, ainsi que des considérations budgétaires, qui poussèrent l’US Air Force à s’intéresser au F-16 au début des années 70, alors qu’elle n’avait d’yeux, jusque-là, que pour le F-15 et le F-111.

Le Gripen du suédois Saab évolue, lui aussi, sur cette même gamme d’avions de combat, même si son succès international est sensiblement plus réduit. Toutefois, sachant que Stockholm envisage de developper un successeur au Gripen, sans montrer une appétence particulière pour l’imposant et onéreux NGF, nous avions émis l’hypothèse qu’il pourrait être pertinent, pour la France, de proposer à la Suède, et peut-être à d’autres pays européens, comme la Grèce, de codévelopper, dans le cadre du programme SCAF, un second avion de combat de nouvelle génération, monomoteur et plus économique, destiné à prendre le relais du Mirage 2000, du Gripen… et du F-16.

De manière évidente, ce raisonnement était très proche de celui mené par l’US Air Force, aujourd’hui, au sujet de son successeur du F-16, tant en termes de positionnement que de marché adressable. Ce qui ne fait qu’en accréditer la validité, ainsi que son potentiel opérationnel et commercial, donc sa soutenabilité budgétaire et économique, en particulier pour la France, le pays de loin le plus expérimenté dans ce domaine des chasseurs monomoteurs à hautes performances.

Conclusion

On le voit, l’hypothèse, évoquée par le général Alvinn, au sujet d’un possible développement d’un avion de combat furtif monomoteur, destiné à remplacer le F-16, s’inscrit dans une démarche qui semble globale, structurée et dotée d’une certaine antériorité, au sein de l’US Air Force, pour tenter de faire évoluer l’ensemble des paradigmes industriels qui contraignent son évolution aujourd’hui.

Ngad Cca Loyal Wingmen

Les drones vont jouer un rpole déterminant à l’avenir au sein de l’US Air Force, mais devront toujours être accompagnés d’avions pilotés en projection de puissance.

Que ce soit en suspendant le NGAD, en accélérant le développement des drones de combat, et désormais, en évoquant publiquement la possibilité de tourner en partie le dos au F-35 tout puissant, face à ses contraintes budgétaires, l’USAF pourrait bien être à l’aube d’un changement radical de trajectoire industrielle et opérationnelle, aiguillonnée par l’accélération et la multiplication des tensions sur la planète.

Cela montre également que l’US Air Force est dorénavant parfaitement consciente de la réalité des menaces qui l’entourent, et qui pourraient bien, dans un avenir proche, venir directement menacer sa supériorité opérationnelle, et avec elle, celle de l’ensemble des forces américaines et alliées.

Ce basculement de l’USAF n’est d’ailleurs pas sans rappeler celui qui intervint à la fin des années 60, et au début des années 70, après l’échec de la Century Série et l’humiliation d’avoir dû se tourner, en pleine guerre du Vietnam, vers le F-4 et le A-7, deux avions de l’US Navy, pour pallier ses insuffisances, avant de donner naissance à trois des appareils les plus emblématiques de la seconde moitié du XXᵉ siècle, le F-15, le F-16 et le A-10, et de reprendre l’avantage sur les forces aériennes soviétiques.

Reste à voir si l’US Air Force parviendra à dépasser les pressions industrielles, d’une part, et les hésitations politiques, de l’autre, pour effectivement donner corps à cette nouvelle trajectoire, proche de celle évoquée il y a cinq ans déjà par le Dr Roper, et ainsi, avoir des chances de relever le défi géopolitique qui se dessine à présent ?

Article du 16 aout en version intégrale jusqu’au 6 octobre 2024


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نشر الخبر اول مرة على موقع :meta-defense.fr بتاريخ:2024-10-03 16:22:19
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